Mois : avril 2025

  • Soirée débat

     "ABOLIR LA CONTENTION" avec Mathieu Bellahsen 

    Où ? À la librairie Chien Sur La Lune – un lieu chaleureux pour les idées qui dérangent.
    Quand ? Jeudi 2 mai 2025 à 19h30
    Un débat urgent, un sujet brûlant
    La contention en psychiatrie : une violence banalisée, une pratique qui blesse, isole et tue. Mathieu Bellahsen, psychiatre engagé et auteur du livre *Abolir la contention*, viendra bousculer nos certitudes.

    Quelques chiffres glaçants (qui ne disent pas tout) :
    - 10 000 cas déclarés en 2021 (et tant d’autres invisibles…)
    - 42 morts entre 2011 et 2019
    - Des alternatives existent, mais peinent à se frayer un chemin

    **Pourquoi venir ?
    Pour écouter, mais aussi interroger, contester, proposer. Parce que la psychiatrie nous concerne tous. Parce qu’une société se mesure à la manière dont elle protège ses plus fragiles.

    Attention : places limitées !
    Réservez vite par :
    - chiensurlalune@free.fr
    - 09 55 21 38 37
    … ou en passant directement à la librairie (on adore les discussions impromptues).

    Partagez, relayez, parlez-en !




    « Une civilisation se juge à sa façon de traiter ses fous. » Lucien Bonnafé

  • Livre du Mois « L’Heure des Prédateurs – ou comment Giuliano d’Empoli nous pond un navet géopolitique entre deux cocktails à Bruxelles et NY

    Ah, Giuliano d’Empoli ! Cette lumière de l’édition contemporaine… Enfin, quand je dis « édition », je suis gentil. Disons plutôt « l’artisanat pamphlétaire pour bobos en mal d’auto-congratulation ». Son Mage du Kremlin ? Un pensum aussi subtil qu’un tract de supermarché, mais qui a fait jouir toute la petite bourgeoisie parisienne en quête de validation intellectuelle. En gros, Giuliano nous « révèle » que Poutine est… un méchant. Stupeur ! L’ex-agent du KGB serait en réalité un manipulateur cruel, un tsar sans cœur – bref, Ivan Drago version Poutine, prêt à écraser notre pauvre Rocky démocratique sous ses bottes totalitaires. Quelle audace ! Quelle perspicacité ! Surtout quand on sait que cette analyse profonde tient en trois clichés hollywoodiens et deux shots de vodka.

    Mais qui est donc ce génie ? Giuliano, fils d’Antonio – banquier, eurocrate et social-démocrate de salon –, né à Neuilly-sur-Seine (ce bastion ouvrier, bien sûr), vivant entre Paris, Bruxelles et Rome (la vraie vie du peuple, n’est-ce pas ?). Un homme du sérail, membre du think tank Volta, ce repaire de banquiers, de journalistes du Financial Times et de Tony Blair (oui, le Tony Blair, celui qui a sa place au tribunal de La Haye bien plus qu’à Davos). Bref, un pur produit de l’élite, mais qui joue les Cassandre pour épater la galerie.

    Et maintenant, son dernier chef-d’œuvre : L’Heure des Prédateurs. Un pamphlet aussi fin qu’un coup de marteau, où le monde se divise entre les gentils (nous, l’Occident, bien sûr) et les méchants (tous les autres). Les Russes ? Des ours sanguinaires. Les Chinois ? Des serpents venimeux. Les Iraniens ? Des scorpions. Et nous ? De doux lapins européens, trop naïfs pour ce monde cruel. L’Heure des Prédateurs est un pamphlet géopolitique ennuyeux et bon marché. Une collection d’essais censés être un « manuel » pour comprendre le monde. En bref : l’Occident lutte contre des prédateurs. Impossible de ne pas penser au film Predator, où Schwarzenegger combat un extraterrestre sanguinaire qui, une fois vaincu, active une bombe nucléaire. La valeur cinématographique de Predator équivaut à celle du livre de d’Empoli : nulle.

    Le plus drôle ? Cette obsession pour le « populisme » et « prédateurs Borgia , ce mot-valise qui sert à qualifier tout ce qui dérange le petit confort moral de Giuliano et ses amis. Trump ? Un fasciste . Poutine ? Un monstre. Musk ? Un diable (sauf quand il faisait rêver les bobos avec ses voitures électriques). Mais les guerres de l’OTAN, les bombardements « humanitaires », les millions de morts au Moyen-Orient, Afghanistan, Lybie, Syrie, Amérique du sud ? Silence radio. Gaza ? Jamais entendu parler. Pour D’Empoli ,ouest c’est des hippies armés de drones qui ne font la guerre que par amour des droits de l’homme.

    Et voilà le vrai talent de d’Empoli : écrire des livres aussi profonds qu’un tweet de BHL, mais avec la prétention d’un essai géopolitique. Son public ? Des bobos qui veulent se sentir intelligents en sirotant leur vin bio tout en approuvant les bombardements « pour la démocratie ».

    Alors oui, lisez d’Empoli. Pas pour apprendre quoi que ce soit, mais pour comprendre comment une élite déconnectée se raconte des histoires en se prenant pour les héros d’un film de propagande. Et surtout, gardez ce livre près de vous : il fera un excellent cale-pied quand l’apocalypse nucléaire (qu’ils ont tant contribué à provoquer) finira par arriver.

    Un pamphlet creux pour une élite creuse. Mais au moins, ça se lit vite – comme un faire-part de décès de la pensée critique

  • Soirée littéraire « La force du galet « 

    Nous avons le plaisir de vous convier à une soirée littéraire exceptionnelle le 24/05/2025, où les récits se déplieront comme des cartes secrètes, où chaque lecture sera un voyage. Mais attention : les places sont limitées, et l’enthousiasme déjà grandissant.

    📞 Inscriptions par téléphone : 09 55 21 38 37 // 06 80 89 70 23

    ✉️ Par mail : chiensurlalune@free.fr

    Dépêchez-vous – comme les héros des romans que nous aimons, le temps file, et les meilleures histoires se partagent à ceux qui osent saisir leur chance.

    À très vite, entre les lignes et au-delà.

    L’équipe de Chien sur la Lune

  • La vidéo de notre première Soirée Littéraire Lunaire avec l’incroyable Laurence Logiest-Chovaux !

    Cette soirée, la librairie était une arche. Chacun est arrivé avec ses souvenirs en bandoulière, et Laurence a tendu la main pour nous faire traverser. Entre deux verres de vin et des éclats de voix, quelque chose s’est passé : les morts ont murmuré entre les lignes, les vivants ont souri en écho.

    Est-ce le pouvoir des livres ? Ou simplement celui des cœurs qui battent au même rythme ?

    Une chose est sûre : personne n’est reparti comme il était arrivé !

    Désolés pour les imperfections techniques – on espère s’améliore nuit après nuit, comme un manuscrit qu’on retravaille. Merci d’embarquer dans cette aventure avec nous .